SCOPE TREE, La plateforme d’aide à la décision pour la conception durable de produits manufacturés et/ou de services.
Elle offre la possibilité de :
- agréger et retraiter vos données pour les rendre faciles à utiliser
- visualiser tous les éléments d’impacts environnementaux
- de contrôler les coûts
- de connaître la situation réelle pour décider des améliorations possibles

Respecter et protéger la planète pour les futures générations
Les catégories scope 1, scope 2, et scope 3 se réfèrent aux émissions de gaz à effet de serre associées à une organisation :
- Scope 1 : Il s’agit des émissions directes de gaz à effet de serre issues de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon…) ;
- Scope 2 : Il englobe les émissions indirectes résultant de la production d’énergie achetée et consommée par l’organisation (électricité et réseaux de chaleur / froid) ;
- Scope 3 : Ces émissions couvrent une gamme plus large et incluent les émissions indirectes qui résultent des activités de l’organisation, mais qui se situent en dehors de son contrôle direct : produits et services achetés, transport et logistique, déchets, etc.
Les scopes 1 et 2 sont obligatoires pour réaliser un bilan d’émissions de gaz à effet de serre mais ils couvrent généralement que 10% à 20% du total des émissions.
Le scope 3 a un périmètre plus large, englobant des produits achetés par l’organisation jusqu’à leur utilisation par le client final, en incluant le transport et la gestion des déchets.
Investir dans des matériaux respectueux de l’environnement atténue l’impact de l’industrie manufacturière et répond aux besoins croissants des consommateurs.
Les avantages des matériaux durables :
- Durabilité : Les matériaux durables sont conçus pour durer plus longtemps que leurs homologues non durables, réduisant ainsi le gaspillage et préservant les ressources naturelles.
- Matériaux recyclables et/ou réutilisables : Le choix de matériaux réellement recyclable et/ou réutilisable, permettent de réduire la demande de nouvelles ressources (minerais, matières premières, etc.) et minimisent les déchets non traitable (déchets ultime polluant) de l’industrie.
Choisir des matériaux durables contribue à la préservation de l’environnement, offre des économies à long terme, et contribue à offrir un avenir plus sain aux futures générations.
Dans le contexte de la lutte contre le changement climatique, les décisions d’importation et d’achat local ont des impacts environnementaux distincts.
Les éléments suivant sont à considérer :
Sourcing local :
Avantages :
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au transport, car les produits sont généralement acheminés sur de courtes distances.
- Soutien à l’économie locale et aux producteurs régionaux.
Inconvénients :
- Parfois plus coûteux en raison de normes de production locales plus strictes.
- Disponibilité saisonnière limitée pour certains produits.
Importation :
Avantages :
- Accès à une plus grande variété de produits, y compris des produits exotiques.
- Parfois moins cher en raison de coûts de production plus bas dans d’autres pays.
Inconvénients :
- Émissions de GES plus élevées en raison du transport sur de longues distances.
- Risque de dépendance à l’égard de chaînes d’approvisionnement mondiales.
Pour conclure, l’achat local réduit généralement l’empreinte carbone, mais il est essentiel de prendre en compte d’autres facteurs tels que la saisonnalité et les coûts.
Le coût total de possession (TCO), également appelé coût global de possession, représente l’ensemble des coûts associés à un bien ou à un service tout au long de son cycle de vie. Voici pourquoi il est crucial pour la rentabilité d’une entreprise :
Coûts de développement : Cette étape englobe la recherche, la conception, l’industrialisation, les négociations et les tests. Des dépenses significatives peuvent survenir ici.
Coûts d’achats et d’approvisionnements : Après avoir sélectionné un produit, il faut tenir compte des coûts de livraison, d’installation, de formation et des pièces de rechange.
Coûts de productions : Cela inclut la consommation de matériaux, d’énergie et les services nécessaires pour une utilisation continue.
Coûts de maintenance : La maintenance planifiée, préventive ou les réparations entraînent des coûts liés aux temps d’arrêt et à la production perdue.
Coûts environnementaux : Ces coûts sont souvent moins évidents, mais ils sont importants. Ils englobent l’impact environnemental du produit tout au long de sa durée de vie, tels que les émissions de carbone, la consommation d’eau, etc.
Coûts sociaux : Ce niveau prend en compte les coûts sociaux, tels que les conditions de travail, la santé des employés, etc.
Coûts de fin de cycle de vie : Lorsque les pièces ne sont plus nécessaires, leur déclassement peut être coûteux.
En évaluant ces coûts souvent cachés et/ou non agrégés, les entreprises peuvent prendre des décisions éclairées et optimiser leur rentabilité. Le TCO est un indicateur essentiel pour mesurer la valeur réelle de l’entreprise.
En 2020, la France a adopté une réglementation environnementale plus ambitieuse et exigeante pour la filière de la construction. La RE2020 (Réglementation environnementale 2020) remplace la réglementation thermique RT2012. Voici les points clés à retenir :
Objectifs majeurs :
- Sobriété énergétique et décarbonation : Réduire la consommation d’énergie et les émissions de carbone.
- Impact carbone réduit : Prendre en compte les émissions liées à la phase de construction.
- Confort en cas de forte chaleur : Assurer le bien-être des occupants.
- Analyse en cycle de vie : La RE2020 est l’une des premières réglementations mondiales à intégrer la performance environnementale via l’analyse en cycle de vie.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un domaine qui s’est développé d’abord comme une démarche volontaire, mais qui s’est progressivement doté d’un cadre réglementaire, légal et normatif en France et en Europe. Voici quelques éléments clés à connaître :
La Norme ISO 26000 : Cette norme internationale, publiée en 2010, définit le périmètre de la RSE autour de 7 thématiques centrales :
- La gouvernance de l’organisation
- Les droits de l’homme
- Les relations et conditions de travail
- L’environnement
- La loyauté des pratiques
- Les questions relatives aux consommateurs
- Les communautés et le développement local
Contrairement à d’autres normes ISO, celle-ci ne permet pas la certification, mais elle sert de référentiel pour les organisations souhaitant adopter un comportement socialement responsable.
Directive européenne CSRD : Succédant à la NFRD (Non-Financial Reporting Directive), la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) vise à améliorer le reporting extra-financier au niveau européen. Elle encadre la manière dont les entreprises rapportent leur prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
La consommation d’eau dans les fabrications manufacturières a des impacts significatifs, souvent méconnus. Voici quelques points clés :
Eau virtuelle : L’eau virtuelle, également appelée “empreinte eau”, désigne la quantité d’eau indirectement utilisée pour produire un bien ou un service. Cette eau est utilisée dans les processus industriels, le lavage et le refroidissement, mais elle n’est pas directement visible dans le produit final. C’est l’eau cachée derrière nos produits du quotidien.
Gaspillage et altération : Les usines peuvent épuiser les ressources en eau disponibles et altérer leur qualité. Cela peut rendre l’eau impropre à la consommation ou à l’irrigation, affectant ainsi les populations locales.
Stress hydrique : Le changement climatique entraîne une raréfaction des ressources en eau. Les industries doivent rechercher des solutions pour réduire leur consommation et préserver la qualité de l’eau.
Baisse des prélèvements, mais disparités : Les prélèvements d’eau sont en baisse, mais les disparités persistent en fonction des usages, des territoires et des saisons. Le changement climatique aggrave la situation.
Il est essentiel de concilier l’industrialisation avec la préservation de la ressource en eau pour un avenir durable.
Vous trouverez ci-après une description synthétique des outils de PLM et des ERP.
PLM (Product Lifecycle Management) :
Le PLM gère l’ensemble du cycle de vie d’un produit, depuis sa conception jusqu’à sa mise en production, et sa maintenance.
L’objectif est de suivre toutes les étapes du produit, de l’idéation à la fin de sa vie utile.
ERP (Enterprise Resource Planning) :
L’ERP gère divers processus métier dans toute l’organisation, tels que la chaîne logistique, les opérations, les finances et les ressources humaines.
Contrairement au PLM, l’ERP se concentre sur les ressources nécessaires à la fabrication et à la vente des produits.
Il optimise la gestion des flux pour les étapes de fabrication et de logistique.
En synthèse, le PLM gère les données produit, tandis que l’ERP gère les ressources pour fabriquer et distribuer ces produits. Ils sont complémentaires et essentiels pour une entreprise moderne.
En complément de ces descriptions, il est à noter que ces systèmes sont souvent cloisonnés à des métiers, rendant l’exploitation des données de l’entreprise complexe.
Un autre élément limitant pour la performance de ces systèmes, est la prise en compte toujours plus croissante des Supply Chain Externes.
Nous décrivons ici quelques enjeux environnementaux liés à la fabrication locale versus internationale :
Fabrication Locale
Réduction des émissions de CO2 :
- Transport : Les produits fabriqués localement nécessitent moins de transport, ce qui réduit les émissions de gaz à effet de serre.
- Circuits courts : Favoriser les circuits courts permet de diminuer l’empreinte carbone liée à la logistique.
Soutien à l’agriculture durable :
- Pratiques agricoles : Les produits locaux sont souvent issus de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, comme l’agroécologie et l’agriculture biologique.
- Saisonnalité : Consommer des produits de saison réduit l’impact environnemental lié à la production sous serre ou à l’importation.
Préservation de la biodiversité :
- Diversité des cultures : La production locale encourage la diversité des cultures et des modes de vie, ce qui contribue à la préservation de la biodiversité.
Fabrication Internationale
Impact du transport :
- Longues distances : Le transport international de marchandises génère des émissions importantes de CO2, notamment par avion et par bateau.
- Pollution : Les navires de transport peuvent contribuer à la pollution des océans et à la dégradation des écosystèmes marins.
Déforestation et utilisation des terres :
- Agriculture intensive : La production de certains produits à l’échelle internationale peut entraîner la déforestation et la conversion de terres naturelles en terres agricoles, comme pour le soja et l’huile de palme.
- Perte de biodiversité : Ces pratiques peuvent entraîner une perte significative de biodiversité et la destruction d’habitats naturels.
Normes environnementales :
- Réglementations variées : Les normes environnementales peuvent varier d’un pays à l’autre, et certains pays peuvent avoir des réglementations moins strictes, ce qui peut entraîner une pollution accrue.
- Substances interdites : L’importation de produits fabriqués avec des substances interdites dans l’Union Européenne peut poser des risques pour l’environnement et la santé.
La fabrication locale présente plusieurs avantages environnementaux, notamment en termes de réduction des émissions de CO2, de soutien à l’agriculture durable et de préservation de la biodiversité. En revanche, la fabrication internationale peut avoir des impacts négatifs significatifs, notamment en raison du transport, de la déforestation et des normes environnementales variables.